☯️Mon echec entant que jeune
On parle souvent de réussite, mais rarement de l’échec, surtout chez les jeunes. Dans cet article, je lève le voile sur mon propre parcours marqué par des erreurs, des déceptions et des occasions manquées. Ce n’est pas une plainte, mais un témoignage brut, sincère et humain. Je veux montrer que l’échec n’est pas une fin, mais parfois un détour nécessaire vers une meilleure version de soi-même. À travers mes chutes, tu découvriras des leçons de vie, des remises en question et, surtout, un message d’espoir : on peut échouer jeune… et quand même réussir sa vi
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Introduction
Réussir, c’est le rêve de beaucoup de jeunes. Mais la réussite n’est pas qu’une affaire de talent ou d’ambition. Elle demande des choix réfléchis, de la discipline, de la patience et surtout une vision claire. Dans ce témoignage, je souhaite partager l’histoire de mon échec universitaire, non pas pour susciter la pitié, mais pour inviter la jeunesse à apprendre de mes erreurs et à construire leur avenir avec sagesse.
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Chapitre I – Le début d’un rêve
Tout a commencé en 2004, lorsque j’ai terminé mes études secondaires. Avec fierté et ambition, j’ai intégré l’Institut Universitaire Quisqueya Amérique (INUQUA) pour y étudier l’informatique. J’étais motivé, concentré, et ma première année a été une réussite. Mes notes étaient excellentes, j’étais parmi les meilleurs de ma promotion.
À cette époque, je croyais que le succès était inévitable. Mais j’ignorais encore à quel point la vie peut bousculer les plans les mieux établis.
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Chapitre II – La spirale
En deuxième année, l’administration a augmenté les frais de scolarité. Et, dans ce contexte difficile, j’ai pris une décision lourde de conséquences : j’ai mis une jeune femme enceinte, et nous nous sommes mariés.
Ce qui aurait pu être un moment de bonheur s’est rapidement transformé en une charge immense. Les responsabilités familiales sont arrivées très tôt. Il m’était difficile de concilier études, travail et vie personnelle. Je remettais mes devoirs en retard, je dormais mal, je vivais sous pression constante.
Malgré tout, j’ai lutté. J’ai validé ma deuxième année. Mais la troisième année a été un tournant. Les frais ont encore augmenté. L’université demandait 2 500 gourdes par mois. C’était au-dessus de mes moyens. Malgré les manifestations des étudiants, l’administration est restée ferme.
Je n’avais pas le choix. J’ai abandonné. Sans diplôme, sans même clôturer mon dossier. Ce jour-là, une partie de moi s’est effondrée.
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Chapitre III – Les tentatives
Mais je n’ai pas renoncé tout de suite. J’ai essayé de poursuivre à l’UNASMOH, puis à l’ADEH en génie électromécanique. Ensuite à l’UNEH en génie civil. Mais à chaque fois, un obstacle surgissait : manque de moyens, guerre des gangs à Port-au-Prince, pression du travail.
J’ai commencé à croire que le rêve universitaire m’échappait définitivement. Et pourtant… je n’ai jamais cessé d’y croire.
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Chapitre IV – Ce que j’ai appris
Aujourd’hui, je n’ai pas encore mon diplôme. Mais j’ai beaucoup plus : l’expérience, la lucidité, la force mentale.
Voici ce que j’ai compris, et ce que je veux transmettre à chaque jeune qui lit cet article :
Avoir une vision, c’est bien. Mais il faut aussi une stratégie.
Chaque décision prise trop vite peut bouleverser des années d’efforts.
Il ne suffit pas d’avoir du courage. Il faut aussi savoir attendre, choisir le bon moment.
L’échec n’est pas la fin. Tant qu’il y a la volonté, il y a toujours un autre chemin.
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Conclusion – Mon message à la jeunesse
Ne vous précipitez pas. Ne laissez pas la pression sociale ou les émotions décider à votre place. Respectez vos objectifs, et surtout, respectez votre rythme. Vous n’avez pas besoin de réussir jeune. Vous avez besoin de réussir bien.
Ce témoignage est le premier d’une série d’articles que je consacrerai à la résilience, à l’apprentissage et à la réussite personnelle malgré les obstacles. Je vous invite à vous abonner à mon blog Jeunesse-Réussite, et à suivre mes contenus sur les réseaux sociaux. Si vous pensez que ce message peut aider un jeune autour de vous, partagez-le. Un mot, un clic, peut changer une vie.
À très bientôt.
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Ou vle nou fè pwochen atik la sou ki sijè?
Kòman ou fè viv san diplòm men ak lespwa?
Ki 5 erè pou jèn evite nan inivèsite?
Kijan pou fè balans ant fanmi, travay ak aprantisaj?
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